Mas, Le Rouget, Cantal
Depuis les années 1930, la famille Mas installée au Rouget dans le Cantal s’est fait connaître pour le bon goût de ses charcuteries. Sa réputation s’est vite élargie auprès des gourmets et des restaurateurs de la France entière, et le nom est devenu une marque.
C’est au début des années 1930 que Monsieur François Mas s’installe comme boucher dans le petit village du Rouget, dans le Cantal. Suite à l’arrivée du rail, le village en plein essor devient une commune en 1945. C’est dans ce petit bourg rural que la maison se développe, et que Roland prend la suite de son père. Dans cet environnement naturellement propice à la salaison, ce territoire vallonné de moyenne montagnes, ventilé, ensoleillé, la maison Mas a prospéré, portée par la réputation de ses charcuteries et salaisons. Dépositaire des recettes et des tours de main d’antan, Mas est attaché à préserver toute l’authenticité de ses produits. Un héritage, transmis d’année en année, depuis des décennies, depuis des siècles.
Dans les années 1960, forte de l’adhésion des Auvergnats, la maison Mas prend pied dans les brasseries des Bougnats parisiens. Ces Auvergnats courageux « montés à la capitale » pour travailler, dont les attaches au pays sont restées fortes, se régalent du Pâté de porc et du Jambon sec fabriqués au Rouget. Commence alors une longue histoire avec la restauration parisienne, jambon après jambon, une boîte de pâté après l’autre, qui permet aux restaurateurs d’aujourd’hui d’être livrés à Paris au quotidien.
Grâce à son héritage et à son indépendance, la maison Mas, solidement ancrée dans son territoire, a pu au fil du temps ouvrir de nouvelles boutiques dans le Massif Central et à Paris. Les années 2010 ont notamment vu l’ouverture de nouvelles boutiques dans des bourg ruraux (Saint Cyprien sur Dourdou), des centres-ville (Figeac), des périphéries urbaines (Rodez, Aurillac, Saint Flour), et plus récemment à Paris avec l’ouverture d’une deuxième boutique rue Daguerre (XIVième) et une troisième rue des Martyrs (IXième).